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" Je n'irai pas Sing Sing " #article #authéâtre

Dernière mise à jour : 14 juin


{ Pièce de théâtre } écrite et mise en scène par Guillaume Roussel !

De quoi on parle ?

Les Années folles américaines

Une chorégraphie dansée-parlée avec des athlètes

Une ode à la liberté déguisée en comédie ?




18h30.

Hermétique. Voilà le premier mot peu réjouissant qui me vient quand je me pointe au théâtre. Les coulisses vident se mettent comme prévu à s’agiter. Ça déplace en chantant, hurlant, ricanant, un nombre de meubles inouï dans un espace grand comme un mouchoir de poche. 

« C’est…votre échauffement ? » 

« Oui. »

Alors je comprends que, comme toujours, le jeu débute bien avant le lever de rideau. Je me détends. 





20h30.

Et c’est bien là pour moi, tout le sujet de cette comédie. Le jeu ou le réel ? Le sombre ou l’ouverture ? Rire ou pleurer ? Se laisser abattre ou…

Que se passe t-il ici bordel ? 

Qui dénoncera qui ? Quelle figure incarne le politique ? C'est qui la patron•ne ? À qui faire confiance ? Qui hurlera le plus fort ? Qui mène la danse ? Qui ose priver de liberté ?! Et pourquoi ? Qui se déguisera pour sauver sa peau et celle de quelques copains ? 



Dans ce décor calfeutré, il y a bien une porte qui s’ouvre mais aussitôt se referme. 

Sous terre, il s’y passe des jeux … d’enfants ? Sur un air de piano qui donne le La d’une bien drôle de BO, on se tire la bourre. 

C’est un peu une ambiance de potion magique qui tourne au vinaigre !


Je cite ;

« Y’a jamais de méthode douce avec vous »


« Ne dit-on pas que les interdits poussent aux délis ?»


« Vous êtes l’oasis dans la sécheresse »


« Je préfère un homme qui danse plutot qu’un homme qui pense, ca fait moins de dégâts » 


Faits comme des rats, le contexte moins drôle rode autour de la scène. 


Je cite ;

« Chantez tant que vous pouvez… et vous, continuez de fouiller »


« Vous portez le jugement en bandoulière »


J’ai trouvé une écriture presque musicale qui fuse tel un match de ping pong verbal qui tient en haleine, avec des anachronismes distillés à celleux qui veulent bien les comprendre. 


J’ai vu cet art délicat de mettre en scène des heures sombres de l’Histoire 


J’ai vu deux personnages secondaires qui donnent toute l’épaisseur à la performance : le piano et son musicien, et les imposants meubles, témoins d’une époque. Mon coté fen shui me dit qu’il faut arrêter avec ces buffets remplis de poussière, mais mon coté résistante me dit que c’est une planque idéale. L’invitation est donc de se méfier des apparences ? 


Je l’ai bien compris ce soir : 

Sing sing... C’est la prison !


Alors…

Ring ring… C'est la seule issue ?






P'tites Questions

que je n’ai pas eu le temps de poser aux comédien•nes


Comment vivez-vous cette tournée et prolongations ? 


C’est quoi l’ambiance dans les coulisses de cette pièce ? La Cie ? Le theatre ?


Dans votre parcours, qu’est ce qui vous touche dans cette pièce ? 


Seriez-vous vraiment ce personnage si vous deviez vivre dans les années folles ?


Est ce que l’on vit des années « folles »? À quoi ressemblent-t-elles aujourd’hui ?






Page officielle du Théâtre 100 Noms pour suivre


DISTRIBUTION

Avec Aurélie BAPST en alternance avec Sophie MORIN (Maé West), Stéphane EVANS (Charlie Madden), Thomas FAVRE (Jimmy Walker), Antoine LE FRÈRE (Agent Dunnegan) et Alexandre SIBIRIL (Ted Pescy)

Pianiste live Pierre LE NORMAND en alternance avec Damien JOËTS (Lester)

Texte & Mise en scène Guillaume ROUSSEL

Collaboration Artistique Clément POUILLOT

Création Lumières Boris COLINO

Création Sonore Alex LEFORT

Chorégraphie Charlotte MORAND PILARD

Chorégraphie claquettes David PISANI

Scénographie Clémentine DERCQ

Costumière Adélie ANTONIN

Perruquier Antoine LERMITE

“ La prochaine fois, tu viens ?! “ Cléa Mosaïque

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